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Une histoire de famille...

A bien y réfléchir, la genèse de ce projet remonte à... 1967 !!! Je n'étais pas encore née, mais c'est une saison de vendange, une histoire d'amitié, et bien sûr une histoire d'amour, qui m'auront menée ici...

Cette année-là, mon père, alors étudiant en médecine à Paris, vient faire ses premières vendanges à Auxey-Duresses, chez Piguet...

Au volant de sa 2CV, avec quelques copains, il va rencontrer, du haut de ses 20 ans, la Bourgogne, les vignobles, des amis qui lui resteront chers... et Meursault, car c'est bien d'une rencontre qu'il s'agit!

Revenu l'année suivante pour couper du raisin, porter des hottes et boire quelques fameux blancs, il en est certain : il sera médecin à Meursault, et pas ailleurs!!!

La famille Piguet l’accueillera pendant 10 années de vendanges, il en restera un lien d'amitié qui perdure toujours... Parmi les vendangeuses de 1969, une amie parisienne qui repartira à son bras (la légende dit qu'elle eût besoin de s'y agripper un soir de Paulée!) : ma mère et lui se marieront en 1971, à la mairie d'Auxey-Duresses et arriveront, enfin!, à Meursault en 1976, avec mon frère et la certitude que leur vie est ici...

Vendanges Meursault

Fraîchement installé, mon père consulte dans une annexe de notre maison, mais l'endroit n'est pas tout à fait adapté : en 1983, il rachète une grange dans une petite cour commune, au 2 rue Robert Leblanc, et fait bâtir son cabinet médical,  un cabinet de dentiste et  2 appartements à l'étage. Il y travaillera 29 ans, et nous gardons mon frère, ma sœur et moi, des souvenirs de mesures, de quelques piqûres et gros pansements, et des bonbons qu'il gardait pour les enfants... Ma mère et lui nous ont offert la chance de goûter aux plaisirs de la gastronomie et du vin, nous ont fait découvrir les traditions du monde viticole...

Après le départ en retraite du "Toubib", le bâtiment s'est vidé... et l'idée, l'envie d'aménager ce lieu, de lui redonner une seconde vie, a fait son chemin... Mon mari, passionné par la rénovation, se sentait le courage d'y passer quelques mois, et je souhaitais retrouver mon métier, l'hôtellerie, l'accueil... et mon village! 

A la question "Si Emilie était une ville?", une amie a répondu "Meursault...parce qu'elle y revient toujours" :  et c'est bien ça, j'y suis revenue sans cesse, jusqu'à ce qu'enfin, je m'y installe! 

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